Maïté : un iconique symbole de la cuisine du terroir français (1938 - 2024)
Si on vous dit FR3 et cuisine du terroir, impossible de ne pas associer « le personnage » qu’était Maïté à la télévision. Avec son franc-parler et son authenticité, la restauratrice ne manquait pas de faire sensation à chacun de ses passages télévisés, et même dans la sphère privée. Maïté, de son vrai nom Marie-Thérèse Ordonez, a toujours été la bonne vivante que l’on a pu voir à l’écran. Par ailleurs, elle n’a jamais caché son avis tranché sur la gastronomie actuelle, qu’elle ne voulait pas entendre parler, la qualifiant de « honte » servie dans de grandes assiettes, même pas passées au beurre (…).
Une première vie à la SNCF et bénévolat
Landaise d’origine, Maïté aura dans sa plus tendre jeunesse été « bonne » à Paris, avant d’être engagée comme annonceuse sur les voies ferroviaires, où elle alertait les cheminots de l’arrivée des trains au clairon. Parallèlement, elle cuisinait déjà, mais bénévolement pour l’équipe de rugby de sa ville natale — Rion-des-Landes — chère à son cœur.
Une rencontre décisive
Elle se fera remarquer par son accent qui sent bon le soleil et son air enjoué, communicatif, grâce à Patrice Belot, à la recherche justement d’une personnalité énergique pour une émission culinaire. Le profil de la dynamique Maïté cochera toutes les cases. Naturelle, spontanée, solaire, elle avait tout pour représenter la gastronomie faite maison. Pendant au moins 12 ans (de 1983 à 1995), elle officiera sur France 3 comme animatrice de La Cuisine des Mousquetaires, accompagnée de Micheline Banzet-Lawton en coanimation. L’émission deviendra culte et gratinée de moments légendaires dans une ambiance « à la bonne franquette », accessible à monsieur et madame Tout-le-Monde.
Égérie publicitaire
Forte du succès de l’émission, Maïté ouvrira en 1987 son restaurant à Rion-des-Landes et sera l’égérie de plusieurs marques publicitaires telles que « Bonux » ou le fromage à la crème onctueuse « Rondelé ». Grâce à sa grande notoriété, elle sera aussi appelée à jouer dans plusieurs productions cinématographiques, telles que Le Fabuleux Destin de madame Peltet (1995) ou en tant que doubleuse pour le film d’animation Mia et le Migou (2008).
Une fin de vie discrète
Elle était atteinte, durant plusieurs années, d’une maladie neurodégénérative et placée en EHPAD dans sa ville natale. Elle s’est éteinte dans la nuit du vendredi 20 décembre au samedi 21 décembre 2024.
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