Monica Pereira, l’hymne à la vida

Son album « Mulher do sol » datait déjà de 2017 et c’est avec plaisir que l’on a accueilli, sept ans plus tard, l’EP « Vida » (Bilime Records), nouvelle production de la chanteuse Monica Pereira. Le disque est composé de cinq chansons bâties sur des rythmes jazz et bossa-nova, avec une orchestration épurée : des percussions, un peu de guitare, quelques cuivres, et cette voix si reconnaissable, rauque et gorgée de soleil.

Les cinq titres reflètent la personnalité de la chanteuse, native de Guinée-Bissau, le pays de son père, mais qui porte aussi en elle un peu de Cap-Vert, le pays de sa mère. Monica a ensuite vécu à Lisbonne, puis à Paris, apprenant ainsi à maîtriser plusieurs langues et plusieurs codes musicaux.

En plus de sa propre carrière, Monica Pereira intervient au sein d’un groupe nantais, Teacher Jekyll, qui confronte la musique tropicale aux rythmes urbains. Monica fait partie intégrante de ce groupe avec qui elle chante et compose de nombreux titres. Elle joue par la même occasion de tout aussi nombreux concerts.

Ne lui demandez pas quel est son style de musique favori, elle vous répondra qu’elle souhaite avant tout chanter l’amour, peu importe la forme ou la langue utilisée. Son disque « Vida » s’ouvre sur une ballade mélancolique, « Ka Bu Dissan » que l’on pourrait traduire, en toute modestie, par « Ne me quitte pas » et qui évoque la crainte de la séparation.

Les quatre autres titres sont plus optimistes. Ils célèbrent l’amour et la vie (la vida) sous plusieurs formes, des mélodies légères parfois empreintes d’un fond de mélancolie, une caractéristique propre aux chansons de bossa-nova, d’apparence légère et très profondes.

« Vida est plus qu’un EP, c’est une célébration de la vie, de l’amour et de la diversité culturelle. J’espère que ces chansons résonneront en vous et vous accompagneront dans votre quotidien » a posté la chanteuse sur son compte Instagram monicapereiraofficiel.