Langya, ce nouveau virus apparu à Taïwan


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Christophe Lobby AGBODJI


Publié le 08/09/2022 à 14h15


Image d'illustration / © ShutterStock / StanislavSukhin
Alors que Taïwan est sous la braise des menaces chinoises, c’est une autre nouvelle non moins inquiétante qui fait son actualité. Et pour cause, les autorités sanitaires taïwanaises ont rendu public, le dimanche 07 août 2022, la nouvelle de la découverte de « Langya », un nouveau virus à l’est du pays.

« Langya » est apparu à la suite d’une étude ayant porté sur 35 personnes entre 2018 et 2021. Les trente-cinq patients, essentiellement des agriculteurs, étaient fiévreux et en contact avec des animaux avant l’apparition de leurs symptômes. Plus de la moitié d’entre eux a souffert de fatigue, de toux, de perte d’appétit et d’une diminution de leurs globules blancs. Des vomissements, nausées, des maux de tête et des douleurs musculaires, ainsi qu’une faible numération plaquettaire et une insuffisance hépatique ont également été signalés chez plus d’un tiers des patients. Tous ont apparemment survécu — l’étude ne faisant pas mention de décès.


La communauté scientifique apprécie


« Les trente-cinq patients en Chine n’avaient pas eu de contacts étroits les uns avec les autres, ni d’antécédents d’exposition communs, et la recherche des contacts n’a montré aucune transmission virale parmi les contacts proches et la famille, ce qui suggère que les infections humaines pourraient être sporadiques. Il s’agit davantage d’un rappel de la menace causée par les nombreux agents pathogènes circulant dans la population d’animaux sauvages et domestiques qui ont le potentiel d’infecter les humains », François Balloux, Professeur de biologie de l’University College de Londres. 


 


« Chaque année, plusieurs virus émergent chez l’homme sans pour autant provoquer des épidémies. Le Langya circule depuis plusieurs années à bas bruit et nous ne sommes pas dans une situation d’urgence comme ce fut le cas avec le SARS-CoV-2. Il n’y a pas d’inquiétudes particulières à ce stade, mais la nécessité d’études complémentaires », Yannick Simonin, virologue de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, à l’université de Montpellier.


 


« Comme le virus Langya est un virus nouvellement détecté, les laboratoires taïwanais devront établir une méthode standardisée de test », le Directeur général adjoint des CDC taïwanais.


 



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