Ce que vous devez savoir sur la PMA française
François Hollande, l’ancien président de la République française fut le premier à avoir évoqué depuis 2012 le projet de permettre aux femmes célibataires d’avoir des enfants. L’idée a été reprise en 2017 par le Président Emmanuel Macron qui a, d’ailleurs proposé que le bénéfice de la démarche soit élargi aux femmes lesbiennes en couple. Seulement, au cours de la longue bataille de débats qui s’en est suivie, le projet a été revu en bien de ses aspects. C’est le cas le cas de l’élargissement du diagnostic préimplantatoire sur les embryons à la recherche d’anomalies chromosomiques ou encore d’autres aspects touchant l’évolution de la recherche en France.
Les Français divisés sur le projet
Les Français ne sont pas unanimes quant à une caution législative à la procréation médicalement assistée. Aussi, a-t-on pu entendre des députés, avant le vote scander « Macron, ta loi, on n’en veut pas ». D’ailleurs quelques soixante députés notamment des républicains et des démocrates indépendants n’ont pas caché leur intention de recourir au Conseil constitutionnel. Cependant, l’adoption de la loi a également fait des heureux. C’est le cas de Laurène Chesnel, déléguée famille à l’Inter-LGBT. Elle parle d’un « soulagement ». Dominique Boren qui copréside l’Association des parents et futurs parents gay et lesbiens qui fait partie des premiers à militer pour l’avènement d’une telle possibilité se sent également satisfait.
PMA : la France dans l’Union européenne
La France est devenue le 11e pays européen à autoriser la procréation médicalement assistée à toutes les femmes et s’aligne, ainsi sur la dynamique des pays suivant : la Belgique, Malte, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Islande, la Suède, le Danemark, le Portugal, l’Espagne, la Finlande. Pourtant, le pays reste encore loin des avancées faites par d’autres pays voisins. Et pour cause, seuls les 29 Centres d’Étude et de conservation des œufs et du sperme où des fils d’attentes n’étaient qu’extrêmement trop longs qui sont autorisés à faire la congélation d’ovocytes. Le projet est plus efficace en Espagne où les centres privés de PMA sont autorisés. Sur un autre angle, la France a préféré une levée de l’anonymat des donateurs. Par ailleurs, sur le plan de la PMA post-mortem, la France se distancie de ses voisins en rejetant la PMA post-mortem. Une particularité ou une contre-révolution ?
À propos de l'auteur, Christophe Lobby AGBODJI
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