Comment les animaux domestiques et sauvages vivent-ils les guerres ?
Au cours de la Première Guerre mondiale, 16 millions d’animaux ont été réquisitionnés et 9 autres millions tués. Plus encore, la guerre civile au Mozambique qui a eu lieu de 1977 à 1992 a engendré la diminution de 90 % des troupeaux de girafes et d’éléphants du Parc national de Gorongosa ; des chiffres publiés par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) et qui font froid dans le dos et appellent à des réflexions sérieuses et urgentes.
Les animaux, qu’ils soient sauvages, domestiques, du zoo ou simplement de compagnie, vivent diversement les conflits armés. Alors que les animaux domestiques peuvent souffrir de la désertification des zones habitées en cas de guerre, les autres animaux peuvent craindre l’incapacité de fuir due au fait de leur enfermement, mais aussi être victimes de la faim et de la soif. Et ce n’est pas tout. Aussi, les scientifiques ne cessent de réfléchir à des solutions concrètes susceptibles de corriger le tir.
Les commentaires d’Azzedine Downes, DG du IFAW
« Je m’attache à expliquer les liens qui unissent les animaux aux humains dans les situations de conflit, en démontrant que les mesures de protection des animaux profitent non seulement à ces derniers, mais aussi aux communautés humaines. Faire cela pour les animaux ne revient nullement à compromettre les efforts déployés pour aider les êtres humains : nous ne subvenons pas aux besoins des animaux au détriment des besoins des Hommes », poursuit-il, ajoutant qu’en « période de conflit, la question n’est pas de savoir si nous devons secourir les animaux ou les Hommes. Notre responsabilité est de secourir les deux » commente Azzedine Downes, directeur général du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).
À propos de l'auteur, Christophe Lobby AGBODJI
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