Câlin : la science explique pourquoi certains ne les aiment pas
Si l’on ne doit trouver qu’un seul argument positif à l’épidémie de Covid-19 que nous subissons depuis presque deux ans maintenant, c’est qu’elle a mis à mal la tradition du « câlin » chère à nombre d’entre nous. Pourtant, une autre partie de la population s’en réjouit, car elle n’aime tout simplement pas ce genre de rapprochement physique. Pourquoi ? La science peut l’expliquer.
Un manque d’habitude
Dans une étude de 2012 publiée dans la revue Comprehensive Psychology, on nous explique en effet que ne pas aimer les câlins peut avoir une raison plus que logique. Son origine pourrait même venir directement de l’enfance. C’est ce que confie Suzanne Degges-White, professeure à l’Université de Nothern Illinois et co-auteure de l’étude :
Notre tendance à avoir des contacts physiques, que ce soit un câlin, une tape dans le dos, ou donner la main, est souvent liée à nos premières années d’enfance.
Tout viendrait donc d’un mimétisme dû au manque de démonstrations affectives. Le plus étrange, c’est que ce même manque peut avoir la conséquence inverse et pousser ceux qui en ont souffert à vouloir faire beaucoup de câlins quand ils grandissent.
Certains enfants grandissent et se sentent avides de contact. Ils deviennent des enragés sociaux qui ne peuvent pas accueillir un ami sans une étreinte ou un contact.
En plus, il semblerait que le câlin soit bon pour la santé puisqu’il permet à notre corps de développer de l’ocytocine, qui est l’hormone de l’amour. Espérons que 2022 nous permette de remettre l’étreinte à la mode !
À propos de l'auteur, Stéphane Hubert
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