Covid-19 : 140 000 orphelins aux USA


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Christophe Lobby AGBODJI


Publié le 17/10/2021 à 16h40


Anna Shvets/Pexels
Aux Etats-Unis, les dommages collatéraux engendrés par la covid-19 sont sans précédants. Selon les statistiques officielles près de 1 enfant sur 500 aurait perdu ses parents par le fait de la survenance de cette pandémie; des chiffres qui font froid dans le dos

Les études ayant abouti à la publication de ces chiffres ont été menées par quatre pays que sont les États-Unis (les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies et les Universités de Harvard), le Royaume-Uni (Imperial College de Londres et Oxford) et l’Afrique du Sud (Cape Town). Susan Hillis, l’une des Chercheuses sur le projet n’a pas pu cacher ses émotions.


« Les orphelins créés par le Covid-19 sont une pandémie globale dans l’ombre », a-t-elle lâché en dévoilant les conséquences de cette pandémie du coronavirus sur l’orphelinat aux USA. Ces études ont révélé que le nombre d’enfants ayant perdu un parent direct ou un tuteur par le fait de la crise sanitaire entre le 1er avril 2020 et le 30 juin 2021 sont de 140 000 soit 1 enfant sur 500 dans tout le pays. Cette étude qui a été publiée dans le journal Pédiatrics ne vient que confirmer une précédente recherche publiée au mois de juillet dernier par le journal The Lancet.


Cette recherche qui a également porté sur l’orphelinat dans le monde du fait de la covid-19 avait révélé qu’au moins 1,5 million d’enfants sont devenus orphelins dans le monde à cause de la covid-19. 


D’après la présente étude, la majorité des nouveaux orphelins ont perdu leur responsable légal soit un père, une mère ou un grands-parents qui avaient directement la charge de cet enfant. Il s’agit d’une situation catastrophique dont les conséquences seront sans précédent sur l’éducation et l’avenir de ces enfants. C’est pourquoi, dans son communiqué, Susan Hillis a recommandé qu’il faille « S’occuper de la perte que ces enfants ont subie — et continuent de subir — doit être une de nos priorités et doit être intégré dans tous les aspects de la réponse à l’urgence sanitaire, aujourd’hui et après la pandémie ».



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